dimanche 14 septembre 2014

Unplugged ou comment obtenir des bruits magiques

Positive Vibraphone n°2

 

 

Pffffffffuit. Que ce fut compliqué de trouver une suite pour ce thème dédié aux vibraphones. Cette difficulté est en partie due aux commentaires pour ce qui est encore mon plus gros succès en nombre d'intervenants. Comme je suis seulement réactif, il me fallait un ressort pour rebondir et mon interprétation de ces commentaires a annihilé toute idée originale, sauf une qui a attendu son heure.

Cette heure est venue cette semaine avec la suppression décidée en haut lieu du "Club des Mangeurs de Disques" de Jimmy Jimi mon plus fidèle commentateur et quasiment parrain de ce blog.
Jimmy, qui avait remarqué, lors de mon post sur Dave Pike, que j'avais su trouvé un joueur de vibraphone qui ne comportait pas de "on" dans son nom, à l'image de Hampton, Jackson, Hutcherson et consort. C'est vrai qu'il y a là les trois quarts des plus fameux joueurs. Ce qui m'imposait le choix avec ou sans "on" pour le prochain numéro.

J'ai alors décidé de faire comme "Google Big Brother DMCA et autres" et j'ai appuyé sur le bouton off... du vibraphone et c'est ainsi que j'obtiens des bruits magiques venu d'un instrument en bois, le balafon. A savoir l’ancêtre africain du vibraphone.






On est d'accord, les disques de percussions africaines sont réservés à des initiés dont je ne fais surtout pas partie. Si ces percussions me sont très agréables derrière une "mélodie", j'ai du mal à être sensible à la transe provoqué par un ensemble polyrythmique pure. C'est ainsi que le balafon intervient, il peut ajouter cette mélodie tout en faisant partie intégrante de cet ensemble. Je dirais même plus, il permet une recherche sonore tantôt rythmique tantôt mélodique nous approchant de cette transe qui inspirera tous les joueurs de vibraphone et bon nombre de leurs expérimentations du début 70's.

C'est donc en Afrique que ce post commence avec une production bien blédarde qui prend Shazam à défaut.




Artiste Inconnu, Album sans titre, sans âge.





Pas de pochette non plus



  1. Track 01
  2. Track 02
  3. Track 03
  4. Track 04
  5. Track 05
  6. Track 06
  7. Track 07
  8. Track 08
  9. Track 09
  10. Track 10
  11. Track 11



S'il y a deux choses que je déteste en ce bas monde, c'est bien les voitures garées sur les trottoirs et les gens qui ne remplissent pas les tags lors de leurs importations de CD. Mais bon, il ne faut pas se méprendre, derrière cette présentation des plus pourraves se cache un disque merveilleux de musique de Griots malien à base de percussions. La percussion dominante étant, vous l'avez compris, le balafon. Si l'aspect n'est pas séduisant, je le publie sans scrupules:
  • Car j'adore ce disque
  • Le coté Anonymous actuel, un blog ami étant supprimé, je reste discret aux yeux d'Universal
  • Si vous avez la possibilité de savoir quel est ce disque, je désire vraiment en savoir plus.
Plus besoin d'acide ou autres stupéfiants pour dépasser votre plafond, cette musique vous renvoie dans le ventre de votre mère où chacun de ses mouvements est un bercement merveilleux, où le réconfort est perpétuel, où l'amour est la base de tout.

Depuis pas mal de temps, j'essaie de le rechercher avec le peu d'infos en ma possession (un répertoire nommé Compagnie Malienne) et le moins que je puisse dire c'est que je n'ai rien trouvé d'aussi bien dans ce genre, à part peut-être.



Kélétigui Diabaté - Sandiya - 2004

 

 




  1. Djandjo
  2. Kamadia
  3. Séné
  4. Djarabi
  5. Koulandian
  6. Fosson
  7. Mankaira
  8. Nanga Mady
  9. Sambakoro
  10. Sandiya
  11. Sontaoula
  12. Souma
  13. Yafa
  14. Soundjata
  15. Summertime @ Bamako

Voici le balafon master, Kélétigui Diabaté, si ça se trouve, le disque précédent est de lui. Si l'approche est beaucoup moins percussive. Il y a de belles  sonorités et des beaux moments dans lesquels notre esprit peut s'évader dans de nouvelles contrées.

C'est malheureux à dire, mais de nouvelles contrées, c'est bien là que beaucoup d'africains ont été déplacés dans notre histoire commune. Loin d'être bêtes, ils ont emmenés leurs traditions et leurs tambours et, s'ils ont mis de coté les balafons,  ont créé des musiques qui font danser la planète entière.

Count Ossie & The Mystic Revelation of Rastafari - Grounation 1973




CD 1
  1. Bongo Man  
  2. Narration  
  3. Malorat (Passin' Thru)
  4. Poem 
  5. Four Hundred Years 
  6. Poem 
  7. Song     
  8. Lumba 
  9. Four Hundred Years 
CD 2
  1. Ethiopian Serenade  
  2. Oh Carolina  
  3. So Long  
  4. Grounation

Mis à part les percussions, ce disque a "le merveilleux" en commun avec le premier album du post. Pour les rastas, plus "roots" que Count Ossie, tu meurs, et pour cause. Count Ossie, qui a un nom à la mode des chanteurs de Mento et Calypso des années 50, est l'initiateur de la musique pour rasta, le Nyabinghi. Basé sur un ensemble polyrythmique et des chants / poêmes à teneur en propos sociaux et spirituels, s'ajoute ici des cuivres à tendance jazz menés tambours battant par Cédric Brooks, musicien érudit qu'on a déjà croisé tantôt dans ces pages. Comme chacun peut le constater, on n'a pas affaire à des requins de studio mais à des musiciens conscients de faire un "documentaire" sonore dans le but d'imprimer une trace de cette musique qui a commencé à exister quasiment 20 ans avant d'être enregistrée. Musique qui sera avec le Mento, le R&B, le Ska et la Soul à l'origine du Rocksteady et bien sûr du Reggae





Various Artists - Fania Records 1964/1980





CD 1

01. Dakar, Punto Final - Johnny Pacheco
02. La Juventud - Orchestra Harlow
03. Subway Joe - Joe Bataan
04. Mercy Mercy Baby - Ray Barretto
05. Bobby Valentin - Use It Before You Lose It
06. Willie Colón - The Hustler
07. Joe Bataan - Mambo De Bataan
08. Roberto Roena Y Su Apollo Sound - Consolación
09. Ismael Miranda Con Orchestra Harlow - Abran Paso
10. Bobby Cruz - Sonido Bestial
11. Willie Colón - Che Che Colé
12. Cheo Feliciano - Anacaona
13. Fania All Stars - Quitate Tú (Live At The Cheetah)
14. Justo Betancourt - Pa' Bravo Yo
15. Ismael Miranda - Asi Se Compone Un Son


CD 2


01. Indestructible - Ray Barretto
02. Calle Luna Calle Sol - Willie Colón
03. Que Se Sepa - Roberto Roena
04. Coco Seco - Bobby Valentin
05. Quimbara - Celia Cruz
06. Pa'lante Otra Vez - Tommy Olivencia
07. Mi Gente - Hector Lavoe
08. O Mi Shangó - Mongo Santamaria
09. Bomba Carambomba - Sonora Poncena
10. Pablo Pueblo - Rubén Blades
11. El Cantante - Hector Lavoe
12. Pedro Navaja - Rubén Blades
13. Sonaremos El Tambó - Celia Cruz
14. Cuando Despiertes - Celia Cruz


Fania Records est un label de Salsa qui regroupe une communauté internationale d'artistes aux racines latines présents aux US pour différentes raisons, qu'ils soient natif, exilés, émigrés et même simplement installés. Si ça ne se voit pas sur cette pochette, la plupart de ces latinos ont le teint clair, particulièrement les percussionnistes. Même si la manière de jouer ces percus est traditionnellement africaine, voici une des plus belles évolutions de ce savoir faire. Fini les belles histoires du village, fini la complainte du travailleurs éreinté seul ce week-end, fini les messages sociaux et spirituels maintenant on danse et tout le monde a intérêt de danser. Ces mains ne vont pas se priver de s'agiter  pour caresser ces peaux afin de soutenir une rythmique chaleureuse et généreuse qui fera bouger votre popotin sans que vous ne vous en rendiez compte.

J'ai failli m'arrêter là, mais bon, ce post serait incomplet sans les Conga Kings. Si ce post initialement réservé au vibraphone a donné une large place aux percussions, c'est bien pour tenter de montrer que la recherche de sonorité dans les percussions, pourtant destinées à la rythmique, donne un aspect quasi mélodique de l'ensemble. Et c'est bien sur ce terrain que s'aventurent les plus talentueux vibraphonistes.

The Conga Kings - The Conga Kings 2000

 

 

 




01 - Tumbando Caña
02 - Elube Chango
03 - Guaguancó Pa' Las Tumbadoras
04 - Nagüe
05 - Avísale A Mi Contrario
06 - Tuna Se Quemó
07 - Descarga De Los Reyes
08 - Duet I: Temporal
09 - Duet II
10 - Duet III
11 - Conga Kings Grand Finale

Voici une pochette comme je les aime, qui ne ment pas sur la musique que vous allez entendre, et là, la musique est aussi simple et humble que le visuel le prétend. Du coup je vais la faire simple moi aussi. Si ce post vous a plut, autant aller jusqu'au bout, sinon passer votre chemin il y a tant de choses à découvrir...

Les bruits magiques, le nouveau site de Jimmy Jimi
 
Taper sur les doigts ou sur les peaux provoque les bruits magiques

jeudi 4 septembre 2014

Le Dernier Pirate des Caraïbes





Et ouais, pas de daddy dans le titre aujourd'hui, et d'ailleurs, pas de mômes non plus, ni leurs films de Disney, voire pas de monde de Disney du tout. On retourne en Jamaïque pour discuter de reggae et en écouter.

Derrière l'écran de fumée qui perturbe nos perceptions sur le Reggae, il y a des déplacements massifs de populations africaines, des massacres et colonisations de peuples caribéens, des histoires d'esclavages et de terres commercées entre pays d'Europe. Tout ça pour permettre l'essor de ce vieux continent ainsi que celui américain, ce qui nous a permis, à nous européens, d'avoir une certaine éducation et culture de masse, et ainsi prendre de haut, tous ces évènements en les attribuant au passé, à l'histoire.

Même si cet occident a connu ses traumatismes, il s'est quand même permis d'avoir une génération de contre-culture dans laquelle les afro-américains ont trouvé la place d'affirmer leur black culture. Et s'il y en a un qui n'avait pas ses oreilles dans ses poches à cette époque, c'est bien Peter Tosh. 

Déjà sur le plan musical, si le R&B américain a eu une énorme influence sur la musique jamaïcaine et notamment sur le ska, il est clair que Peter Tosh est resté connecté sur ces deux lettres quand les premiers balbutiements du reggae se frottaient au tempo de la Soul. Par contre s'il a bien reçu un message de James Brown, c'est bien "Say It Loud, I'm Black & Proud" et "Talkin Loud & Sayin nothing".




Say it Loud, I'm Black & Proud

Après Rosa Parks, Martin Luther King et Malcom X, toute la communauté afro américaine revendique sa place dans la société américaine avec des droits égaux aux blancs. Il existait même une certaine pression sur les artistes majeurs "noirs" pour qu'ils participent à ce courant. D'une part, exercées par des courants radicaux comme les Black Panthers qui exigeaient une implication de chacun et d'autre part exercée par les maisons de disques qui n'ont pas oublié de repérer le bon filon commercial.

Bien sûr, si les jamaïcains entendaient le R&B et la Soul à la radio et utilisaient cette influence dans leur musique, ils ont aussi saisi les paroles et intégré le message. En même temps émerge le rastafari, un courant porté par une communauté qui s'inspire d'une "prophétie " amalgamée à un discours de Marcus Garvey et qui écoute du nyabinghi, un style de musique traditionnelle à base de percussion et de poèmes à thématiques sociales parlées, courant musical mené par Count Ossie.

C'est de la fusion de tous ces éléments que jaillira le reggae et sa spiritualité rasta dans sa forme la plus populaire. Bien entendu, on ne peut pas aborder ce sujet sans éviter "Bob Marley et ses Wailers". Rien que dans cette appellation, le ver est déjà dans la pomme car seule l'expression"les Wailers" a de la valeur.

Si Bob a quelque chose de spécial, le talent n'est surtout pas absent des autres Wailers. Je ne connais pas suffisamment Bunny Livingstone pour affirmer des choses par écrit, par contre ses chants en contrepoint à la voix de Marley manqueront pour toujours après son départ. Mais tout ce charme en chanson ne serait rien, tout cet engouement planétaire pour le rastafari n’existerait pas sans la puissance de Peter Tosh. Car c'est lui l'âme des Wailers, c'est lui la culture musicale, et bien sûr lui le révolutionnaire qui crachera le premier dans nos gueules de petits blancs toutes nos vérités tellement bien alambiquées dans les poésies de Bob. Si la Jamaïque est un bateau pirate, le reggae l'équipage, les Wailers le canon, Peter est la mèche qui appellera "Catch a Fire" et "Burnin".



 Après l'essence à Zippo de Jimi (voir post précédent), voici le briquet

Talkin Loud & Sayin Nothing

A partir de là, c'est l'explosion. Tous les ghettos de Kingston se ruent dans les studios de musique, l'exode rurale fait sortir les derniers mecs qui ont une guitare des campagnes et chacun a sa diatribe à sortir. On entre dans les 70's et l'Ethiopie n'a jamais été si peu "loin du cœur et loin des yeux" de la Jamaïque. Pas un n'oublie de promouvoir le retour aux racines mais on sait plus si on parle des racines ancestrales ou des racines de pieds de Ganja, et tout le monde crève la dalle, 10 ans avant la grande famine éthiopienne. Bref, à peine 15 ans après l'indépendance de la Jamaïque, le pays est au bord de la guerre civile et les deux partis politiques en opposition  ont l'idée d'organiser un grand concert de reggae pour apaiser l'ambiance, avec en vedette Bob Marley qui doit quitter pour l'occasion son train train Paris, Londres, New York et Peter Tosh qu'il faut sortir du beau milieu d'un champs de ganja aux herbes plus hautes que lui.

Jusqu'ici, bon nombre de rasta s'époumone à sortir sa version du rastafari mais le poisson est déjà noyé et personne n'entend rien à part que la weed c'est génial (et c'est vrai).



Live @ the One Love Peace Concert - Bootleg 1978

  1. Igziabeher (Let Jah Be Praised)
  2. 400 Years     
  3. Stepping Razor
  4. Speech 
  5. Burial/Speech   
  6. Equal Rights
  7. Speech   
  8. Legalize It/Get up Stand Up

Avant que Bob monte sur scène, qu'il commence ses oye yo yo et ses hey ye ye, qu'il fasse sa petite médiation entre les deux leaders politiques, entre en scène Peter Tosh. Le moins qu'on puisse dire est qu'il a sapé toute cette mascarade en déclarant tout ce qu'il a sur la patate. En clair, fuck la société occidentale, son petit metro, boulot, dodo, pinard, télé, J.T.. Nous les noirs on est des esclaves mais on le sait mais les petits occidentaux en sont aussi mais ils ne le savent pas. Que les dirigeants de la Jamaïque sont des esclaves des dirigeants des grandes nations et que tout ce monde forme un sacré paquet de connards de tout horizons à décider que lui, Peter Tosh, n'a pas le droit de se fumer un bon gros spliff. C'est vrai quoi,  des gens ont déportés ses ancêtres dans le trou du cul du monde pour trimer pour que madame et monsieur le duc puisse mettre un peu de sucre dans leur thé mal infusé, en quatre cents ans, ces gros nazes leurs ont retiré tous leurs droits jusqu'à celui de faire de la musique et maintenant qu'il est là, à coté de ces champs d'herbes aux multiples vertus, on vient lui dire de ne pas y toucher, c'est un peu fort de café, isn't it? Alors tout ça il peut très bien l'exprimer en musique et il le fait mieux qu'il ne l'a jamais fait et qu'il ne le fera jamais mais notre ami est assez pointilleux sur ces sujets et c'est ainsi qu'il ne va pas se gêner de stopper la moitié de ses chansons, à faire de jolis speechs, pour s'assurer que chacun à bien compris que la paix, on ne la trouvera qu'au cimetière et qu'il y a plein d'autres choses à obtenir pour un monde plus juste.


Toutes ces idées ne sont pas sorties par hasard. Cela faisait un petit bout de temps qu'il y cogitait. Allons donc voir ses premiers enregistrements, pour avoir un aperçu de son discours 10-15 ans plus tôt.





Arise Black Man - Compilation 1967/71 

  1. Brand New Second Hand 
  2. Maga Dog
  3. Skanky Dog 
  4. Boney Dog
  5. Maingy Dog
  6. Fat Dog 
  7. The Crimson Pirate 
  8. Rightful Ruler 
  9. Moon Dust 
  10. 400 Years
  11. Ambitious Beggar 
  12. Memphis 
  13. Rudie's Medley 
  14. The Return of Alcapone 
  15. Them a Fe Get a Beaten R
  16. Reuben
  17. Stop the Train 
  18. Sun Valley 
  19. Nobody's Business
  20. Selassie Serenade 
  21. Downpresser 
  22. Pepper Sead
  23. Arise Black Man 
  24. Romper Room 
  25. Brand New Second Hand (Tosh) 3:58
     
Superbe compilation qui retrace en partie les années Studio One pendant des périodes où les Wailers étaient séparés quand Bob était aux States ou Bunny en prison. La suite de titre en "Dog" montre très bien comment le ska s'est transformé en reggae. Rien que pour ça vous ne pouvez pas passer votre chemin.




The Toughest 1965/71


  1. Hoot Nanny Hoot
  2. Maga Dog
  3. Amen
  4. Jumbie Jamboree
  5. Shame & Scandal
  6. Sinner Man
  7. Rasta Shook Them Up
  8. The Toughest
  9. Don't Look Back
  10. When the Well Runs Dry
  11. Making Love
  12. Can't You See
  13. Treat Me Good
  14. Rightful Ruler
  15. 400 Years
  16. No Sympathy
  17. Secondhand (A.K.A. Brand New Secondhand) [Version 1]
  18. Secondhand (A.K.A. Brand New Secondhand) [Version 2]
  19. Downpresser.mp3
  20. Fire Fire (Bonus gigolo) 


Encore une petite compile de derrière les fagots même si vous connaissez déjà pas mal de titres. Plus ça va et plus on creuse et plus les racines de Peter Tosh se révèlent. Des classiques R&B américains et jamaïcains et bien sûr quelque ska. A repérer, Sinner Man qui deviendra Downpresser pour enfin devenir Downpressor Man sur Equal Right (Une de ses meilleures chansons). Par contre, le son est le point faible. Si j'ai réussi à sauver la plupart des titres, certains me semblent introuvables en meilleure qualité que du 128 kbps. Ce qui ne retirera rien au charme de ces trésors qui gagneront même à être écoutées sur des enceintes pourraves.
Finissons avec un autre trio, avec un petit bœuf amusant entre Peter, Bob et Rita (Marley) qui n'est pas sur la compile mais qui rentre dans le fichier .rar, alors je l'ai mis.

Now you see the light, you got to stand up for your right